mardi 26 octobre 2010

Veillee de Priere pour la vie - organisee par le diocese de Nice - 27 novembre 2010 a Laghet

SANCTUAIRE NOTRE DAME DE LAGHET

Tél 04 92 41 50 50

sanctuairelaghet@orange.fr

 

06340 LA TRINITE

 

http://sanctuaire-laghet.cef.fr

 

A L’ APPEL DU PAPE BENOIT XVI

VEILLÉE DE PRIÈRE POUR LA VI E NAI SSANTE

SAMEDI 27 NOVEMBRE 2010

 

présidée par le Père Jean Louis BALSA, vicaire général

 

avec la participation de Mère de Miséricorde, des AFC,

de Prière des Mères de famille

et de tout autre mouvement

désirant prier pour LA VIE

 

16 h Messe d’ ouverture du temps de l’ Avent

17h Veillée d’ Adoration

18h Vêpres solennelles

Possibilité de loger sur place le Week-end

Renseignements et inscriptions au 04 92 41 50 50

lundi 18 octobre 2010

Revision des lois de bioethique - un communique pour faire pression sur les deputes

Du site de l'Association Catholique des Infirmières et Médecins

Communiqué de l’Association Catholique des Infirmières et Médecins du 16 octobre 2010

Les grandes manœuvres du renouvellement des lois de bioéthique

L’enjeu majeur du renouvellement des lois de bioéthique qui doit intervenir ce mois, est de savoir si l’usage des cellules souches embryonnaires sera pérennisé et dans quelles conditions. La culture de mort médiatique a fait grand tapage sur la première autorisation donnée en Amérique par Obama ; elle vise à  tenter de régénérer les lésions des moelles épinières principalement entraînées par les accidents corporels –paraplégies, tétraplégies. Bien sûr Peschanski payé tant par l’Europe que l’INSERM et Istem (rétribué par le Téléthon) pour faire des recherches sur les cellules souches embryonnaires est monté au créneau pour claironner cet hypothétique succès. Il a bien évidemment oublié de dire que ses propres expériences implantant ce type de cellules dans le cerveau avaient tourné en désastre par cancérisation (glioblastomes). Il a aussi omis de dire que les essais de l’Américain Geron ne portaient que sur la gaine des nerfs ; ce qui ne préjugeait en rien de la réparation de la substance nerveuse elle-même. Et qu’enfin il s’agissait d’un essai en phase I concernant uniquement la tolérance et non les effets thérapeutiques.

 On peut s’étonner qu’un savant de ce niveau ignore qu’à Clermont Ferrand, le Professeur Chazal (CHU de neurochirurgie) en est déjà au stade II et III. L’objectif de ce neurochirurgien est de soigner précisément les lésions de la moelle épinière. Mais utilise des cellules souches provenant de la moelle osseuse des 120 patients ayant accepté le protocole permettant de les soigner et non d’embryons. Il ne s’agit donc plus de tester la tolérance d’un traitement mais véritablement de s’en servir afin de régénérer la substance nerveuse. Il ne saurait y avoir de rejet car les cellules souches proviennent du patient lui-même ; et les essais préalables n’ont pas mis en évidence de cancérisation. Les essais vont commencer en octobre sur des patients entre 18 et 50 ans. Info La Montagne du 14 septembre 2010. La technique est simple. Ponction de moelle osseuse, sélection des cellules souches, réinjection par ponction lombaire. Ces cellules sont intelligentes et se dirigent directement vers les régions lésées.

Avec un aplomb phénoménal Peschanski ose dire que la France a dix ans de retard en matière de régénération cellulaire par les cellules souches provenant d’embryons. On croira volontiers que c’est lui qui a pris dix ans de retard par rapport au Professeur Chazal en ignorant le rôle des cellules souches dites adultes. Par ailleurs il serait bien inspiré de s’occuper principalement du traitement des myopathes pour lequel il est rémunéré par le Téléthon.

                                                                                                              Dr Jean-Pierre Dickès

Rappel du communiqué précédent

Communiqué de l’Association Catholique des Infirmières et Médecins (ACIM). Le 12 octobre 2010

Les médias ont annoncé à grand arroi la mise au point d’un traitement par cellules souches embryonnaires, des paralysies liées aux lésions de la moelle épinière. Exploit réalisé par un Américain dénommé Géron. Cette annonce est une véritable escroquerie. Pourquoi ?

1)       La Food and Drug Administration (FDA) qui autorise les essais thérapeutiques et les commercialisations de médicaments a donné une autorisation dite en phase 1. Laquelle permet simplement d’évaluer la tolérance d’un organisme vis-à-vis de ces cellules souches embryonnaires. Rien de plus.

2)       En réalité il ne s’agit pas de cellules souches embryonnaires mais d’un dérivé appelé « précurseur d’oligodendrocytes ».

3)       Que font ces cellules ? Elles servent de gaines dans lesquelles progressent les nerfs en train de se régénérer.  Pour prendre une comparaison banale, si on a réussi à monter un tube servant à glisser des fils électriques, cela apportera-t-il du courant électrique ? Certainement non.

4)       De plus on sait que le nerf ne peut se glisser dans ce type de gaines que dans les 14 jours qui suivent la section de celui-ci. Or la section de moelle de l’homme cobaye de Géron est intervenue bien après ce délai.

5)       Enfin Geron s’est bien gardé de dire que dans ce cas précis, il utilisait des immunosuppresseurs qui ont pour effet d’éviter le rejet par le corps de ces cellules étrangères à son organisme. Ce qui fausse l’essai de tolérance.

Alors pourquoi une telle annonce ? Geron, tout simplement, se sert de cette annonce comme canard d’appel pour collecter des fonds, en donnant de faux-espoirs à des millions d’êtres humains atteints de paralysies liées aux destructions de la moelle épinière.

                                                                                                              Dr Jean-Pierre Dickès